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« Nous serons toujours là pour soutenir les secteurs en difficulté », a déclaré Bruno Le Maire.
Omicron souhaite la bonne année aux entreprises. Avec 2022, le retour des mesures sanitaires et des difficultés pour les entreprises. Sur ce sujet, le gouvernement souhaite rassurer les secteurs les plus affectés en leur apportant un soutien financier. Des aides sont d’ores et déjà en place pour le tourisme, l’hôtellerie-restauration et l’événementiel. Trois secteurs une nouvelle fois concernés par les récentes restrictions sanitaires.
Face à l’expansion du variant Omicron, le gouvernement a réinstauré quelques mesures de prévention durant les vacances de décembre. Encore une fois la covid-19 pourrait nuire à l’économie de certains secteurs. Ainsi Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, tente de rassurer les entreprises : « Nous serons toujours là pour soutenir les secteurs en difficulté. »
Élisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, et Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué chargé du Tourisme, ainsi que les représentant·es des secteurs d’activités touchés par la crise se sont réuni·es avec le ministre de l’Économie lundi 3 janvier pour évoquer les aides financières qui permettront aux plus lésés de faire face à la résurgence de la pandémie. Bruno Le Maire a assuré que l’activité partielle sera remboursée à 100 % sans reste à charge. Cette mesure concernera les entreprises qui perdront 65 % de leur chiffre d’affaires. Le seuil d’accès à cette aide était, jusqu’à lors, fixé à 80 % de perte. Sont principalement touchées les discothèques contraintes de fermer leurs portes depuis le 10 décembre mais également les bars et restaurants dont l’activité pourrait se trouver réduite par la nécessité d’accueillir les client·es à table et non plus debout.
De nouvelles mesures envisagées
Le dispositif « coûts fixes » est instauré pour les mois de décembre et janvier. Il permettra aux entreprises de compenser 70 à 90 % des pertes d’exploitation. Seule condition : lesdites entreprises doivent avoir perdu 50 % de leur chiffre d’affaires « par rapport au même mois en 2019 », soit avant le début de la crise sanitaire. Les professionnel·les du tourisme sont concerné·es par cette aide. Les discothèques, elles, bénéficieront de cette même mesure « avec une prise en charge à 100 % », précise le communiqué du ministère de l’Économie. Grâce à une augmentation du personnel dédié à la Direction générale des finances publiques, les dossiers « coûts fixes » dont les demandes sont inférieures à 50 000 euros devraient être traités en « quelques jours » selon les termes employés dans le communiqué de presse.
Depuis le premier jour de cette crise sanitaire et économique, nous sommes aux côtés des entreprises et des salariés en difficulté. Nous sommes toujours là !
Quand la méthode est bonne, il ne faut pas la changer. pic.twitter.com/ai6wlNC2yi— Bruno Le Maire (@BrunoLeMaire) January 3, 2022
« Bruno Le Maire, Élisabeth Borne et Jean-Baptiste Lemoyne se sont engagés à faire un nouveau point de situation dans deux semaines », précise le ministère de l’Économie. D’autres pistes sont déjà sur la table des négociations. Notamment la possible exonération de charges pour certaines entreprises. La question des prêts garantis par l’État (PGE) devrait également être évoquée. « Beaucoup d’entreprises, notamment les plus petites d’entre elles, les TPE, des artisans, des commerçant·es, redoutent de ne pas arriver à faire face à l’échéance du printemps prochain, en termes de délais de remboursement et en termes d’échéancier de remboursement », a déclaré Bruno Le Maire.
Pas de quoi rétablir le « quoi qu’il en coûte », à entendre les ministres. Les mesures ne devraient pas atteindre les sommes astronomiques déjà dépensées au plus fort de la pandémie.