Bourbon lance Blast

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Après le succès de Feed, Anthony Bourbon revient avec une nouvelle idée disruptive.

Homme d’affaires et business angel, Anthony Bourbon est avant tout humaniste. À la manière de Feed, son entreprise qui vise à rendre plus accessible une meilleure nutrition, l’entrepreneur invétéré lance Blast.Club. Une manière d’ouvrir l’investissement aux plus petits budgets.

Blast, c’est le nouveau bébé d’Anthony Bourbon. Lancé le 18 octobre, le projet s’apparente à un club d’investissement. Petit détail cependant, oubliez les réunions entre investisseurs multimillionnaires autour d’une partie de golf – ou d’un bon verre de bourbon. Ce « club » est réservé à des portefeuilles plus restreints. Le ticket d’entrée est à mille euros et donne accès à l’investissement pour toutes les jeunes pousses sélectionnées. Avant Blast le passe d’accès à ce type de club ne descendait que rarement en dessous des 25 000 euros. Voyez le gap…

Un départ sur les chapeaux de roue

Dès le lancement du projet, Blast a enregistré près de 6 000 demandes d’adhésions. Preuve, s’il en faut, que les portefeuilles modestes ne sont pas frileux à l’idée d’investir. Pour l’instant, le projet n’a pu ouvrir que 500 places, faute de moyens et de ressources humaines. Déjà victime de son succès, Anthony Bourbon souhaite s’entourer d’une équipe d’avocats pour faire passer Blast dans une autre dimension.

Attention tout de même, le but ne vise pas à devenir le club le plus ouvert de la capitale. Le ticket d’entrée agit comme un premier filtre, mais Anthony préconise que seules les personnes qui disposent d’au moins 10 000 euros d’épargne devraient pouvoir le rejoindre. Car un pari sur l’avenir contient toujours des risques, même si l’ambitieux est conseillé par un investisseur à succès.

Pourquoi les investisseurs lui font confiance ?

Anthony Bourbon n’en est pas à son coup d’essai. Ce natif de Bordeaux a tout vécu ou presque. De la rue jusqu’aux dix millions de chiffre d’affaires (CA) avec Feed, il est l’incarnation même de la success story. Celle que l’on raconte pour faire frissonner les jeunes en quête d’aventures et de business.

Et sa vision est perçante. Au cours de son activité de business angel il a investi dans une cinquantaine d’entreprises et seule une lui a fait défaut. Les autres lui rapportent chaque jour de l’argent. Un sens des affaires aiguisé donc, qu’il met maintenant au service de Blast et de ses membres.

Son associé dans ce projet, Samuel Guez, a autant connu le succès que l’échec. Cet entrepreneur occupe le poste de CEO à My Jolie candle, actuellement en redressement judiciaire. Pourtant, il ne faut pas oublier le succès fulgurant qu’a connu cette start-up, avec dix millions d’euros de CA dès sa quatrième année d’activité. Ce n’est pas un résultat accessible pour tout le monde.

Anthony n’a pas peur de ceux qui échouent. Un leitmotiv qu’il garde pour chacun de ses projets et de ses investissements. Lui qui nous confiait il y a quelques mois, dans le cadre de notre grand entretien, que se tromper dix fois n’était pas grave… il suffit d’avoir raison une seule fois pour devenir très riche !

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