Est-ce exagéré de pressentir la plateforme internet spécialisée dans les produits de mode et de luxe d’occasion comme une future licorne ? Certainement pas, tant Sébastien Fabre, PDG et cofondateur de la jeune pousse, a su dès le début marier luxe et seconde main pour attirer une clientèle toujours plus large. L’entreprise qu’il dirige a connu une croissance annuelle supérieure à 70 % depuis sa création en 2009 ; 600 000 articles sont disponibles sur le catalogue en ligne de ce leader européen du luxe d’occasion, pour le plus grand bonheur des six millions de membres. Vestiaire Collective est physiquement implanté à Paris, Londres, Milan, Berlin et aux Etats-Unis. 70 % de ses produits sont livrés à l’étranger, dans 49 pays au total. 70 % des ventes se font sur mobile… De quoi faire pâlir les acteurs de la Fashion Tech à qui il n’a certainement pas échappé que la start-up a encore levé 58 millions d’euros début 2017 auprès de Vitruvian Partners, un fonds britannique qui réalise son premier investissement en France, mais également auprès de ses investisseurs historiques Eurazeo et Idinvest Partners. Ce sont 116 millions d’euros qui ont été réunis depuis la création de la plateforme communautaire qui lorgne du côté de l’Asie-Pacifique pour exporter son modèle. L’ambition de devenir le leader mondial de la mode d’occasion – sacs à main, pendentifs, paires de ballerines, etc., transitent sur cette place de marché qui retient 25 % de commission –, n’est pas utopique pour cette société qui a encore créé 120 emplois en France et à l’étranger. Les 65 % de chiffre d’affaires déjà réalisés hors de France sont un bon indicateur…
Les 6 tendances 2021 du retail
Une tribune libre de Tania Oakey, directrice marketing retail de Cegid.
« J’ai confiance dans la capacité de nos chef·fes d’entreprise à miser sur la France...
À présent, nous devons dessiner collectivement les contours du nouveau paysage dans lequel nous souhaitons rebondir.
Au sein de GEA Invest, des bonbons au parfum d’ambition
Avec Bonbonprint, une entreprise qui personnalise des boîtes de bonbons, Paul-Luc Perez vise à concilier fond et forme. D’abord parce que les bonbons fabriqués relèvent du made in France, artisanaux, et bien sûr 100 % naturels.
Les règlements de comptes vont commencer
Fallait-il vraiment se confiner à ce point ? Dimanche, le président de la République contaminée parlera sans doute de « la fin de notre épreuve, mais la prudence nous oblige à rester encore prudents », de la « sagesse de ce peuple qui, par sa discipline, a vaincu ce virus vénéneux » et « il est temps de retrousser nos manches » (dans cet ordre ou un autre).
CHRONIQUEURS & EDITORIALISTES
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- Les héros du clavier, par The Family
- Les petits matins des dirigeants, par IsaLou Régen
- Salauds de patrons ! par Julien Leclercq
- Strategy Review, par Pascal Junghans
- J'aime ma boîte, par Ethic
- Jugement de valeurs, par CCI France
- Le droit en pratique, par Alto Avocats
- Perspective, par Philippe Bloch
- Dématique® & gouvernance, par Jean-Marc Rietsch
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Réconcilier le capital et le travail
On oppose souvent le capital et le travail. Et cette rupture s’accentue encore davantage dans un contexte de crise, qui accélère le creusement des...
Création d’entreprise : pourquoi pas vous ?
À tous ceux qui hésitent, je vous encourage, vous aussi, à vous lancer dans l’entrepreneuriat. Cette crise est l’occasion de repartir à zéro, et de vous concentrer sur un projet qui vous tient à cœur, qui fait sens.
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Les sources d’il y a un an commencent à être censurées
Il ne s’agit que d’une vidéo sur Twitter, celle de l'avocat Fabrice Di Vizio (photo). Elle est censurée. Au milieu de bon nombre d’autres qui ne le seront pas. Les années covid se doivent de conserver toute la mémoire et toutes les opinions.
Ces dirigeants qui renversent le management traditionnel
Pascale Auger, professeure associée chez Kedge Business School, tire la leçon des nouvelles attitudes de certains patrons. Lesquels n’ont pas besoin d’appartenir à la génération Y pour raisonner en start-uppers.