En février 2020, la crise du coronavirus et l’incapacité des producteurs de pétrole à s’entendre pour stabiliser les cours de l’or noir ont fait chuter les cours à leurs plus bas niveaux depuis 2003, soit au-dessous des 25 dollars le baril. Le secteur pétrolier résistera-t-il à un tel choc ? Pour les analystes financiers, les majors pétrolières, telles qu’Exxon, Chevron, BP, Royal Dutch Shell et Total sont bien mieux armées que lors de la dernière crise pétrolière, en 2014-2015. Car, explique Goldman Sachs, leurs bilans sont très solides et leurs dépenses flexibles à la baisse. Pour preuve, Chevron, Shell et Total ont d’ores et déjà annoncé une coupe drastique de leurs investissements et la suspension de leurs programmes de rachat d’actions. Pour autant, ces groupes ont déjoué le consensus en préservant le paiement de leurs dividendes. « Les groupes disposent d’assez de liquidités pour financer un déficit de trésorerie en 2020 et 2021 », renchérit Jefferies, qui juge les dividendes protégés jusqu’en 2021. Depuis la chute des cours du pétrole en 2014, les compagnies pétrolières ont concentré leurs efforts sur la réduction de leur endettement et la baisse de leur point mort, c’est-à-dire le seuil de rentabilité. Elles ont investi sur les projets les plus rentables tout en cédant leurs champs les plus matures. Chez Total par exemple, le point mort n’est plus à 100 dollars le baril, mais en dessous des 25 dollars, le niveau actuel des cours. Le coût de production d’un baril est de 5 dollars contre 10 à l’époque. Dans ce cadre, M & G estime que l’environnement actuel représente un bon point d’entrée pour les investisseurs qui souhaitent acheter des sociétés productrices de pétrole à bas prix, capables de résister à la faiblesse des cours. Pour Randeep Somel Randeep, membre de l’équipe Actions du gestionnaire d’actifs, la situation s’annonce bien plus difficile pour les producteurs américains de pétrole de schiste dont le point mort est bien plus élevé. « La chute du prix du pétrole risque donc d’être fatale pour les producteurs dont les coûts sont élevés, contraints alors de devoir sortir définitivement du marché », prédit Randeep Somel. Une mauvaise nouvelle pour Donald Trump, fervent défenseur du pétrole de schiste texan.
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